L'avion atterrit vers 8h15, il y a peu de nuages, et la température est de 27⁰C. Les passagers à destination de Madagascar vont patienter une bonne heure, pendant que les autres descendent et qu'on refait le plein pour poursuivre le vol. Un bus nous attend au pied de l'appareil, nous l'empruntons pour parcourir grosso-modo 50m (en faisant des zig-zag donc au final on a bien du faire 150m, enfin, on aurai sans doute été plus vite en marchant quoi). Après un rapide contrôle aux … douanes (?) — sans doute pour vérifier que des malgaches ne s'infiltrent pas en France — je récupère ma valise et sort de l'aéroport.
Me voilà à Mayotte!
Topographie de Mayotte (source: Wikipédia; cliquer pour agrandir).
Virginie est venue m'attendre à l'aéroport qui se trouve sur Petite-Terre (aussi appelée l'îlot de Pamandzi), la plus petite (comme son nom le laisse supposer) des deux principales îles de Mayotte. Pour nous rendre sur Grande-Terre, il faut emprunter une barge (payante dans le sens Grande-Terre → Petite-Terre mais gratuite dans l'autre). À part des bus de ramassage scolaire, il n'y a pas de transport en commun à Mayotte, nous rejoignons donc la barge en taxi.
Virginie profite de la traversée pour m'apprendre quelques rudiments des dialectes locaux (un blanc est un M'Zungu
, les cahuttes en tôles ondulées s'appellent des Bangas
, une plage est une M'Tsanga, j'ai dû oublier le reste) et m'annonce ce qui est prévu ou en train de se prévoir pour le week-end. Je vais sans doute voir ce soir le groupe de gens avec qui elle reste, et dans lequel un certain Benjamin à réalisé qu'il a grandi à 50m de chez moi et qu'on jouait ensemble quand on était gamins :-).
Vue de la barge entre Petite-Terre et Grande-Terre.
La barge arrive à Mamoudzou, le chef lieu du département. La commune est composée de plusieurs villages, nous prenons un taxi pour rejoindre celui de Cavani où nous logerons pour quelques temps chez Lili.
