Mayotte » Lutter contre la déshydratation

À Mayotte, il fait chaud: bien que l'on soit au cœur de l'hiver, la température moyenne est de 24⁰C (contre 28⁰C en été). Les nuits sont fraîches (on arrive parfois à passer sous 18⁰C) mais la journée on a rarement froid (surtout quand il n'y a pas de nuages et que le soleil tape, ce qui est la norme). À moins de faire le ramadan, il est donc important de s'hydrater.

Vue que nous ne sommes pas très loin de la Réunion, tout le monde ou presque a quelques bouteilles de rhum arrangé dans sa cuisine. Me remémorant l'épisode Le Vin Sacré de la série britanique Black Books (Saison 1, épisode 3), je me suis lancé dans un substitut au rhum-coco qui à le nom d'une plage californienne et coûte dans les 20 € la bouteille ici.

Ingrédients

Préparation

Si vous n'êtes pas à Mayotte, le plus dur sera sans doute de choisir le rhum que vous allez utiliser. Ici, je me contente de la seule marque disponible dans les magasins accessibles à pieds de Cavani.


33% d'alcool ça laisse dans les 67% d'eau.

La bouteille étant généralement pleine quand on l'achète, il faudra la vider partiellement car la noix de coco va (naturellement) occuper un certain volume dans la bouteille (presque la moitié). Vous pouvez donc boire l'excédent, mais en ce qui me concerne, je l'ai placé dans une petite bouteille en plastique avec des morceaux de banane et 6 sucres pour faire un autre — petit — rhum arrangé pour la première fournée, tandis que la seconde fois j'ai remis du rhum dans la bouteille de la première fournée.

On commence donc à proprement parler par la noix de coco. On récupère l'eau qu'elle contient, en met la moitié dans la bouteille de rhum, l'autre dans son estomac, et on ouvre la noix en deux.


La noix de coco ouverte.

On collecte la pulpe, le plus simple étant de la couper en faisant un quadrillage à l'aide d'un couteau, puis d'utiliser une cuillère pour la détacher de la coquille.


La noix de coco désossée.

Vue que nous ne restons pas très longtemps sur l'île et que nous voulions quand même goûter à notre création avant notre départ, j'ai initialement opté pour râper la noix de coco, afin de maximiser la surface de noix de coco en contact avec l'alcool. Avec une adjonction de sucre, et en maintenant la bouteille au chaud pour accélérer le processus, deux semaines ont suffit pour obtenir un sirop indubitablement traître. Les quantités indiquées ici donc sont celles ajustées de la seconde fournée, et la noix de coco n'a pas été râpé cette fois-ci.

On continue donc en mettant la noix de coco dans la bouteille.


La noix de coco dans la bouteille.

On ajoute enfin les sucres et on mélange bien.


Plus qu'à attendre quelques semaines!


De gauche à droite, le résultat de la première fournée, la bouteille de la première fournée avec l'excédent de rhum de la seconde, et la deuxième fournée.