Mayotte » Retour à N'Gouja

Il semble établit que le premier samedi du mois, on va à la plage de N'Gouja. Après avoir préparé de quoi nous restaurer au bord de la plage à midi, nous sommes parti en quête d'un sac à dos (le genre de chose que je n'ai pas, que je n'aime pas, et qui bizarrement me fait défaut ces temps-ci). Nous rejoignons le reste de la troupe au marché de Mamoudzou, et partons pour la plage — toujours à une heure de route vers le sud de l'île — après une halte chez Audrey et Bérangère.

Chemin faisant, nous nous arrêtons dans une espèce de boulangerie: Laëtitia et Joey n'ont rien à manger et se font faire des sandwichs. En les attendant, nous nous laissons tenter par un pain à l'ail et un pain au fromage. Le pain à l'ail ne survis pas à l'attente des sandwich de nos conducteurs, aussi ont-ils eux aussi pu en profiter sur la fin du trajet vers la plage.


Marée montante sur la plage de N'Gouja.

Après avoir pique-niqué sur la plage, nous allons rejoindre le tombant pendant que la marée est suffisamment basse, puis nous lézardons au soleil, retournons dans l'eau, et profitons de l'après-midi dans la quiétude la plus totale.

Benjamin nous a rejoins entre temps et s'occupe en dormant nonchalamment à l'ombre. Virginie et moi allons marcher le long de la plage.


Au sud de la plage, la mer attaque la falaise.

Ce qui devait se produire se produit inévitablement lorsque nous sommes absent: la marée montante commence à lécher nos serviettes. Une vague trempe littéralement la mienne, nos compagnons éloignent nos affaires du bords mais les serviettes sont trempées. Qu'a cela ne tienne, il faut beau, le soleil est encore là, et nous voulons profiter du week-end, aussi nous retournons dans l'eau. L'eau continuant de monter dangereusement vers les affaires du groupe, je sort les mettre sur les tables empilées de l'hôtel qui borde la plage avant que l'eau n'ait tout envahis, puis retourne à l'eau avec les autres.

Le passage d'une petite méduse (paraît-il, je ne l'ai pas vue) met fin à la baignade.

En rejoignant les voitures, nous voyons enfin les makis là où ils ont l'habitude d'alpaguer le touriste en quête de bananes. Nous restons quelques minutes avec eux avant de rentrer sur Cavani.


Les makis montrent leur nez.


Virginie donne une banane à un maki.