Mayotte » 5 géologues, 1 informaticien sont sur un bateau

Nous partons en fin de matinée sur le bateau de Pascal pour une journée en mer à l'intérieur du lagon. A bord, tout le monde sauf moi s'intéresse à la géologie — avec dans le lot quelques fanatiques — ce qui promet une journée haute en couleurs (géologiques).

Nous faisons cap sur le sud, sans être démontée, la mer n'est pas calme, et une houle irrégulière nous trempe rapidement.

Nous commençons par fait le tour de l'îlot de M'Bouzi, pendant que les géologues à bord émettent des hypothèse sur sa création. Nous nous arrêtons, Pierre et Thimothée sautent à l'eau (sans prendre leurs marteaux de géologue) et vont voir de plus près l'aspect de coulées qui semblent se rejoindre, non sans se couper sur des coraux ou s'enficher des aiguilles d'oursin dans les genoux. À leur retour, Virginie tente de panser les blessés, mais il faudra d'abord que Pascal trouve un endroit où le bateau ne bouge pas trop…

Nous continuons notre route vers le sud observer d'autres îlots, et finissons par jeter l'ancre à quelques mètres d'une plage sur une île de quelques dizaines de mètres carrés. La mer est plus calme, nous nous baignons sur le tombant, puis sortons le déjeuner (apéro, salades, tartare de poisson, fromage, ananas).

Nous nous baignons une dernière fois avant de prendre le chemin du retour, un peu avant d'arriver au niveau de M'Bouzi, nous finissons le second jerricane d'essence que nous remplaçons promptement par le troisième et dernier… mais impossible de redémarrer.

Nous faisons des signes à un bateau qui passe non loin de nous (c'est un bateau de Mayotte Lagon histoire de leur faire de la publicité), ils s'approchent. Pascal explique la situation au capitaine de l'autre bateau pendant que Thimothée qui connait certains des touristes prend des nouvelles. Visiblement, l'idée de remorquer quelqu'un fait sérieusement chier le capitaine de Mayotte Lagon, qui finalement attend qu'on ai appelé quelqu'un qui puisse venir nous chercher avant de nous laisser dériver.

Alors que nous attendons qu'un ami de Pascal emprunte le bateau d'un autre ami commun absent pour venir à notre rescousse, une autre embarcation vient à notre rencontre. Ils ont étés informés que nous étions en difficulté par un navire d'une autre société de tourisme. Nous leur jetons un bout, et ils nous remorquent jusqu'au ponton de Mamoudzou. Ces péripéties nous font rentrer au crépuscule.